Le CSI de cette localité de l’arrondissement de Bokito a bénéficié d’un don de matériels de santé.
C’est l’aboutissement d’une sollicitation adressée au Ministre de la Santé publique au lendemain de la nomination de Mme Diane Laure Mbabou Mbayoum comme responsable du Centre de Santé Intégré de Kananga il y a quelques mois. En ce mardi 03 octobre 2023, le satisfécit du Président du Comité de Développement du village Kananga (CDK) Me Valentin Songolo Bétiléné est manifeste, lui qui conduit la délégation récipiendaire. Normal, pour celui qui a placé la santé des populations de son village au nombre des priorités de son mandat, en plus d’autres besoins identifiés au niveau local.
« Le Ministre de la Santé publique a manifesté une oreille des plus attentive à cette autre doléance, à la suite de la création l’année dernière du CSI de Kananga et la nomination d’un chef de centre », confie Me Songolo. Le matériel est composé entre autres de lits, de berceaux, de potences, du petit nécessaire de chirurgie, et de meubles destiné à l’aménagement du bureau du chef de centre, etc. De quoi renforcer le travail sur le terrain déjà engagé par Mme Mbabou au lendemain de sa nomination. Le chef du CSI n’a pas caché sa joie d’être ainsi privilégiée, dans la quête de la santé des populations de Kananga et des localités environnantes. La dotation ainsi octroyée est estimée à une dizaine de millions de FCFA.
Il faut dire que le village Kananga, situé à environ 90 kilomètres de Yaoundé, souffrait jusque-là d’un déficit en soins de santé de proximité. Au milieu des années 1980, la localité, sur fonds propres, avait alors entrepris de construire ce qui sera baptisé « Case santé », tout en prenant l’initiative de faire former un fils du village dans la pratique des soins infirmiers. Ce qui constituera l’âge d’or des soins de santé à Kananga, hélas stoppé quelques années plus tard. Avec l’affectation de Mme Mbabou, les élites de Kananga à travers le CDK, ont entrepris de réhabiliter la « Case santé », en attendant la construction du CSI.
Le matériel octroyé par le MINSANTE arrive ainsi à point nommé pour booster les actions de santé en faveur des populations. Selon le dernier rapport du district de santé de Bafia qui couvre cette aire de santé, les maladies récurrentes ici recensées sont entre autres le paludisme, l’onchocercose et dans un récent passé les schistosomiases. Toujours grâce à l’action des élites, les maladies du péril fécal sont un lointain souvenir, à la suite du renforcement de l’accès à l’eau potable au travers de la construction il y a deux ans de trois nouveaux forages, portant le total de ces infrastructures à six.
La sollicitude une fois de plus manifestée par le Ministre de la Santé publique à l’égard du village Kananga est saluée à sa juste valeur par les fils et filles de cette localité. C’est avec des paroles de gratitude à l’endroit du patron de la santé que la délégation en provenance de Kananga est repartie en direction du Mbam-et-Inoubou, emportant avec elle des lendemains qui boute la maladie hors de son terroir. De grandes espérances notamment pour les femmes en âge de procréer, qui pourront désormais plus aisément avoir accès aux consultations prénatales, ainsi que pour une meilleure qualité de la vaccination, la prévention et la gestion des maladies chez les enfants.